Nous voici déjà au 300ème post sur ce blog... et toujours le même uniforme pour faire les prises de vues que l'année dernière pour le centième.
J'ai encore envie de remercier tout le monde, mais comme la liste s'allonge, ça risque de vous ennuyer un peu. Je vais donc me contenter d'un "Merci à vous tous"!
Ce qui est à retenir aujourd'hui, ce que je ressors de ce blog, c'est que nous nous sommes créés une bande de joyeux lurons autour du thème de la photo, une mini communauté fort sympathique, mi réelle, mi virtuelle, avec le même objectif: se faire plaisir.
Et ça, c'est cooooool!
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L'avion, le train, le car, quatorze jours de voyage pour arriver dans ce petit village au milieu de nulle part, que personne ne connait, et qui semble être la capitale mondiale des moustiques. Tout ce chemin pour trouver la mission où se trouve ce vieux savant fou. Tout ceci en valait-t'il la peine?
Mais je touche au but, dans une camionnette sans marque ni âge, nous parcourons les derniers kilomètres. Mon guide, qui ne comprend rien à ce que je dis, ce en quoi je lui rends la politesse, me montre du doigt le haut de la colline en baragouinant dans son dialecte. Nous frôlons le ravin, ma vie repasse devant mes yeux pour la cinquantième fois de la journée, et pour la cinquantième fois un miracle se produit: nous restons sur la piste. Je hais ce guide et sa conduite.
Nous arrivons enfin, je sors avec peine et mes jambes ont du mal à me porter, la peur m'a fait contracter tous mes muscles pendant tout le voyage. Je m'appuie sur la camionnette, je suis vivante. reprenant doucement mes esprits, je couvre la mission du regard. On doit pouvoir lire mon visage tour à tour le dépit, l'horreur, la rage... la mission est visiblement déserte depuis plusieurs mois. Je me retourne vers mon guide, qui descend mes bagages. Il porte toujours ce petit sourire qui est en soit une raison suffisante pour le massacrer.
Il pose mes bagages, me regarde brièvement, et me montre la mission du doigt en sortant un nouveau chapelet de phrases incompréhensibles. Je lui fait signe d'attendre, et me dirige rapidement vers la baraque. Mes nerfs sont en train de craquer, je suis à deux doigts de pleurer, il est hors de question qu'il assiste à ça.
L'intérieur sent la poussière, j'éclate en sanglots. Il me faut quelques minutes pour me recomposer un visage correct. J'arrive à ressortir dignement, enfin je l'espère. Un vieillard est apparu près de la camionnette et discute avec mon guide. Ils me montrent tous les deux du doigt maintenant, ils parlent vite.
Le vieillard s'éloigne, mon guide s'approche de moi, c'est à son tour de me faire signe d'attendre. Quinze jours dans ce bled, et nous aurons réinventés le langage des signes. Cinq minutes passent, puis dix. J'allume une cigarette, foutue habitude. A la lisière de la forêt, le vieillard réapparaît, il nous fait des grands signes pour nous saluer, ridicule.
Mais non... ce n'est pas ça... il brandit quelque-chose... une lettre! Je m'approche de lui. Arrivée à sa hauteur, il me présente la lettre entre les deux mains. Je lui dit merci, hésite une seconde à toucher l'enveloppe, puis la prend.
C'est bien l'écriture serrée du savant, ce vieux bouc est parti poursuivre ses recherches sur les flans du Ganggershan, à plus de cinq mille kilomètres d'ici. je le retrouverai.
Photo ajoutée à la série Portraits froissés.
Et oui, le texte est plus long, et le style totalement différent. Mais aujourd'hui c'est le printemps, alors tout est permis.
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Plus les siècles passent et plus mes souvenirs s'estompent. Qui étais-je? Où vivais-je? Comment était le visage de ma mère?
Je regarde cette masse grouillante d'humains, d'insectes, de proies. Ils m'indiffèrent ou m'agacent. Ils courent à travers leurs vies si éphémères, gesticulant si vainement. Et pourtant...
Pourtant, aujourd'hui comme hier, je pleure mon humanité perdue.
Photo ajoutée à la série Les démons.
Et puis, le bonus du jour, une photo de la prise de vues d'aujourd'hui avec Nadège et Aurélien.
Et enfin un petit rappel: JE NE VALIDE PAS les commentaires critiquant les modèles. Alors évitez d'user votre clavier pour rien.
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Il fut un temps où cet Ange noir était une femme heureuse et amoureuse.Elle fût charmée par un autre monde, une force enchanteresse. Dans l'avenir noir qui lui tendait les bras, l'Ange choisi l'inconnu. Elle ne se doutait pas que ce nouvel horizon lui montrerait la vérité, innaceptable, du monde des vivants.
Depuis, l'Ange est devenue messagère de la mort. Plus de sentiments car elle a eu trop de fois le coeur brisé.Il lui arrive de temps en temps, en secret, de pleurer celui qu'elle a aimé mais qui, de son coeur, a tout anihilé.
Texte par Nadège
Et puis une photo bonus d'une prise de vues effectuée avec Mélanie aujourd'hui.
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Et oui, je ne l'ai pas oubliée ce mois-ci. Je m'améliore, non?
Photo ajoutée à la série Noémie so sexy.
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